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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 00:09

Nos derniers jours à Buenos Aires auront été sous le signe du repos et de la tranquilité ! On a pu profiter des rares derniers rayons de soleil sur la capitale en flanant dans la ville. Et oui, l’hiver approche à grands pas par ici et écharpe, bonnet et gants sont de nouveau d’usage pour nous. Il faut dire que depuis la Chine, on les avait enfouis au fond du sac !

 

On a donc quitté notre nid douillet et rendu les clés de notre palace, pour reprendre l’esprit de routard et tout ce qui avec ! Et quoi de mieux pour se remettre dans le bain, qu’un bon trajet de 20 heures en bus pour rejoindre Iguazu ?!

 

On a entendu parler pendant tout notre périple et on y est enfin : le parc naturel des chutes d’eau d’Iguazu. Toute la ville est régit par elles : des hôtels à ne plus savoir qu’en faire, des restaurants et bars à tous les coins de rue, des agences de voyages à gogo et des bus venant de tous les horizons défilent dans la gare routière ! Il n’y a pas de doute : c’est l’incontournable de l’Amérique du Sud !

 

Et il faut dire que l’Argentine et le Brésil, qui se partagent les lieux, ont mis le paquet : de chaque côté de la frontière (qui coupe en deux les cascades) se sont installés toutes les infrastructures digne des plus grands parcs d’attraction. Des restaurants, des buvettes, des magasins de souvenirs, des DAB, des chemins bétonnés à travers la forêt locale, des petits trains, des tours d’helicopter, des croisières en bateau… Tout pour le bien être des milliers de touristes qui s’y aventurent… et de l’éco-système du parc ! Une chose est sure : les chutes d’Iguazu font belle et bien partie des merveilles naturelles mondiales et cela reste un business avant tout !

 

Et il n’y a pas à dire, les lieux sont tous simplement époustouflants ! Cachées au fin fond d’une jungle tropicale verte où vivent des dizaines d’animaux, telles que des oiseaux multicolores, des coatis (de petit mammifère à la tête de raton laveur), des singes et des insectes aussi gros qu’un doigt, il est impossible de ne pas entendre le vacarme des chutes d’eau qui grondent tout autour de nous. Quand tout d’un coup, on tombe nez à nez face à elles : 275 chutes d’eau, de plus de 90 mètres de haut pour les plus hautes, s’étalent devant nous formant un arc de cercle de presque 3 Km ! Juste incroyable ! L’eau se déverse à une telle vitesse, qu’elle forme un nuage de brume qui asperge la forêt à des kilomètres à la ronde ! Une vue qui laisse tout simplement bouche bé !

 

Et quand on pense avoir tout vue, il suffit simplement de continuer la visite pour se retrouver à seulement quelques mètres en bas d’une chute d’eau vertigineuse ! Oubliez pas vos kawé, ça mouille ! Mais là encore, ce n’est que le début !

 

Une petite ballade de 20 minutes dans le petit train du parc, où la encore on croise ces tous petits coatis à la tête trop mignonne (mais attention, sous leurs airs innocents, ils cachent de longues et aiguisées dentelettes !) et de beaux oiseaux tout bleus, et nous voilà rendus au sommet des chutes. Une énorme plateforme d’eau où bizarrement, le courant semble bien calme qu’en on pense à la vitesse du courant lorsque l’eau atteint les chutes. De là, une passerelle de plus d’un kilomètre au dessus des courants, permet de rejoindre l’incroyable « Garganta Del Diablo », LA chute d’eau par excellence ! On se retrouve à 90 mètres de hauteur et à peine quelques mètres de l’énorme bouche où se déversent des millions de flottes !

 

Il n’y a donc aucun doute, les « Cataratas Del Iguazu » sont époustouflantes ! Mais cette description est encore bien loin de la réalité, il faut tout simplement le voir pour le croire ! Pensez y pour vos prochaines vacances !

 

Iguazu marque la fin de notre périple en Argentine, après plus de trois semaines, on quitte le pays pour rentrer au Brésil ! Il nous faudra pas moins de 24 heures de bus, pour rejoindre Rio de Janeiro, la ville du carnaval, des belles plages aux brésiliennes plantureuses et de sa tant connue statut du Christ !

 

Mais tout cela, c’est pour le prochain épisode ! 

 

Besos a todos! 

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 02:38

Notre passage à Buenos Aires continue et avec le beau temps cette fois, ce qui égaille la ville et le morale !

 

Le quartier de Belgrano, situé à l’est du centre ville, offre un parfait point de vue sur les quelques buildings modernes de la ville. Séparé des rues piétonnes agitées du « microcentro » par un canal où les bateaux sont amarés, Belgrano se concentre autour d’une longue promenade au bord de l’eau où les bobos de la ville vont faire leur emplettes dans les boutiques chics. On voit aussi de grands et neufs immeubles d’appartements modernes aux grandes baies vitrées donnant directement sur le canal. De l’autre côté des habitations, une immense réserve écologique borde le fleuve « Rio de la Plata ». Un parc où il fait bon s’y promener et où l’on oubli le chaos et les bruits incessants du centre ville.

 

L’Amérique du Sud étant connue pour la ferveur inconditionnelle de ses habitants pour le football et voyageant avec l’adepte de foot qu’est Seb, on ne pouvait pas biensur passer à côté du quartier de La Boca. L’équipe de la ville de Buenos Aires, les « Boca Juniors » ont installé leur fief dans ce quartier où tout tourne autour du foot et du stade « La Bombonera ». Cette partie de la ville, qui receuille la classe ouvrière, semble vivre sous ses propres règles et ses propres lois. Une ambiance très particulière. Lorsque le quartier n’est pas envahit par les meutes de supporters en folie, il fait bon déambuler dans les rues pavés aux maisons aux milles couleurs : un air de déjà vue avec Valparaiso. Par contre, mieux vaut éviter de sortir des sentiers battus : a à peine deux rues de là, c’est la misère totale et l’ambiance devient très rapidement glauque et dangeureuse. On boit un verre au soleil et on quitte l’endroit !

 

Le lendemain, on s’aventure dans une autre ambiance, à croire qu’on a changé de ville : on part au nord de la ville, dans le chic et riche Palermo. C’est l’endroit privilégié des « portenos » qui ont les moyens, pour s’installer et vivre au calme. Loin du centre ville, Palermo, avec ses grandes avenues, ses nombreuses zones piétonnes et ses immenses parcs est un parfait petit village dans la ville. On est loin des rues désertes et glauque de La Boca : des boutiques de luxe, des galeries d’arts, de nombreux musées, le fief de nombre d’ambassades, … Bref, un quartier huppé où il fait bon vivre et où l’on profite du calme en sirotant un verre sur une terrasse à l’ombre des grand arbres !

 

Il nous reste à peine 5 jours dans la capitale avant de retrouver notre statut de nomade et repartir sur les routes ! Assez de temps, pour découvrir le reste de la ville, notamment le quartier de Recoleta, où son cimetière pourrait, parait-il, faire concurrence à celui du Père Lachaise. 

 

Je vous dis donc à très vite pour la suite !

 

Gros Bisous ! 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 00:38

On est resté 6 jours à Mendoza : une petite ville où il fait bon vivre ! Plus une ville de passage entre le Chili et l’Argentine qu’une ville avec un réel intérêt touristique, Mendoza est pour les argentins la capitale du vin ! Et effectivement la ville est encerclée par des dizaines d’hectares de vignes qui poussent, tant bien que mal, sur un sol rocailleux et sec. N’étant pas une fan de vin, je laisse à Antoine le soin de goûter et juger la qualité du vin local et je cite « c’est du très bon vin avec du potentiel » ! Nous avons d’ailleurs rencontré un couple de français qui n’a pas arrêté de vanter que si le vin argentin est si bon, c’est tout simplement parce que les cépages viennent de chez nous ! Ben oui, faudrait surtout pas dire qu’il y a meilleur vin que le vin français ! ;-)

 

La ville tourne autour de la Placa Independencia qui trône en plein centre et et entouré par 4 petites places jumelles où les terrasses des cafés font encore comble à cette période de l’année (n’oubliez pas que nous rentrons doucement en hiver !). De longues et larges rues serpentent dans la ville sur le modèle américain : un jolie quadrillage bien régulier ! Difficile de s’y perdre donc ! Seb trouve cela pratique mais je trouve que cela manque franchement de charme et de spontanéité dans l’architecture de la ville !

 

La ville accueille un immense parc au nord qui prend vie tous les week-ends avec les cyclistes qui arpentent les chemins ombragés, les joggeurs qui se tiennent en forme, les cours de gym imrovisés à l’ombre de grands arbres et les plus courageux s’atèlent à améliorer leur temps à l’aviron ! Un parc très agréable pour y passer une après midi !

 

Nous aurions pu quitter la ville plus rapidement, malheureusement j’ai chopé une intoxication alimentaire ! Fallait bien que ça arrive après 6 mois de voyage ! Rien de bien grave : des nausées, une colique d’enfer et une éruption cutanée plus que désagréable ! Le docteur Miranda Carlos Juan (une chose est sure, avec un nom pareil, il est bien argentin !) me foutra à la diet et sous médocs pendant 2 jours ! Deux jours plus tard, je suis requinquée et en pleine forme la nuit de bus qui nous attend pour rejoindre la capitale argentine ! (Petit apparté sur le sujet : Seb vous racontera surement que cette intoxication sera comparable à sa turista d’Inde ! Ne vous en faites pas, il détient toujours et encore, et ça de loin, le record d’aller-retour au toilette !).

 

Nous avons donc fait pas loin de 15 heures de bus pour rejoindre Buenos Aires, dans des conditions encore jamais vues jusqu’à présent : bus grande classe avec 2 pauses cafés et un plateau repas pour diner ! Le luxe ! Sans oublier les animations de notre copilote « Jorge » : une petite partie de Bingo ! Une première dans un bus !!

 

On va rester 15 jours à Buenos Aires et pour changer un peu de mode de vie, on a loué un appartement dans le quartier du Congrès à seulement une petite demi heure à pied du centre ville. Un semblant de chez soi dans notre grande vadrouille !

 

Au premier abord, la ville semble plutôt grise et tristounette : des immeubles qui ressemblent de près à nos immeubles parisiens avec une couche de pollution en plus, des trottoirs défoncés et jonchés d’ordures, des parcs où l’herbe ne pousse plus depuis bien longtemps, des monuments et des fontaines cachés derrière de grandes baricades… Un spectacle un peu maussade. Et le mauvais temps depuis notre arrivé n’arrange pas les choses ! Mais je suis sure, du moins j’espère, que les quinzes jours qui restent à venir changerons la donne !

 

Pour rejoindre le centre ville, il faut traverser la plus large rue du monde, une rue d’à peine 18 voies où défilent bus, voitures et taxi il vaux donc mieux respecter les feux tricolores ! Une fois de l’autre côté, on atteri dans ce qu’ils appellent ici le « microcentro » : où l’on trouve la maison présidentielle, une batisse d’un rose pâle immaculé qui arpente un énorme drapeau argentin ! Juste devant se trouve la Placa de Mayo, où toutes sortes de banderoles manifestent le mécontentement des argentins sur vastes et divers sujets ! De là, il suffit d’enprunter la « Avenida Florida » pour trouver une longue rue commerçante avec magasins de fringues, librairies, chocolateries, fastfoods, des dizaines de magasins de sport où il est difficile de louper les centaines de maillots de foot aux couleurs locales, la « Galeria Pacifico » avec toutes les grandes marques de luxe, etc.

 

En parlant de magasins, il faut que je vous parle des horaires d’ouvertures qui sont tout simplement incompréhensibles : malgré le traditionnel rythme de la sieste et les week-end où les magasins ouverts se font rares, l’animation des rues reste énigmatique : le matin avant onze heure, la ville semble encore endormie, en pleine semaine à 17 heures elle ne semble toujours pas s’étre levé et à la tombé de la nuit, les rues ne sont pas bien plus animés ! Il va donc falloir encore étudié ce phénomène !

 

Aujourd’hui nous avons voguer dans la « Avenida Defense » dans le quartier de San Telmo, connu pour son immense marché et ses inombrables brocantes. Je n’ai pas été déçu : une rue interminable où s’enchaine les stands de produits locaux tels que les liqueurs au caramel, les ponchos, les broderies, les ceintures en cuir et le fameux maté, un récipient pour boire thé et infusion à la paille. Au bout de la rue, on tombe sur la « Plaza Dorrego » : en à peine 20 minutes de marche nous venons de faire un bond de 10 000 Km pour attérir dans notre fameux Montmartre. Une petite place pavé au milieu des cafés et échoppes, où s’entassent des artistes vendant tous leurs toiles et juste à côté, on trouve toutes les argenteries possibles et inimaginables, en passant par les couverts ou les vases. Une impression de déjà vue très particulière, y’a plus qu’à trouver une créperie et on s’y croirait vraiment !

 

Il nous reste encore bien des quartiers à découvrir et pleins d’activités à faire ! Je vous raconte ça très bientôt !

 

Gros bisous à tous ! 

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